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Fugues
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20 août 2011

Les personnes toxiques : le Plaisantin

Ses plaisanteries déclenchent un silence général.
Ce n'est qu'après son départ que son entourage retrouve le rire.
Son répertoire se limite à trois plaisanteries qu'il répète inlassablement.

Le Plaisantin ne prend jamais rien au sérieux. Il entame toujours la conversation par une plaisanterie: « As-tu entendu la dernière... ? »

Le Plaisantin vous lancera des piques en recourant à un humour sarcastique, pour ensuite prétendre qu'il plaisantait. Face à votre réaction, il vous demandera : « N'as-tu pas le sens de l'humour ? Tout le monde trouve ça drôle. Pourquoi pas toi ? » Son humour est une arme avec laquelle il extériorise son hostilité latente.

À un déjeuner de travail, il pourrait vous dire : « Prends une autre brioche, elles te vont bien », laissant entendre que vous êtes gros. Devant votre air étonné, il ricanera en disant : « N'as-tu pas le sens de l'humour ? C'était une farce ! ». Il se montre indirectement hostile parce qu'il est trop lâche pour vous dire franchement ce qu'il n'aime pas chez vous.

Chaque fois que vous voulez aborder un sujet sérieux, il rit ou il plaisante, incapable de parler sérieusement.

Confucius a dit : « Quand je me trouve dans un groupe toute la journée et que la conversation ne porte jamais sur rien de sérieux mais reste un exercice d'humour facile, je m'ennuie ». Comme ce sage, la plupart d'entre nous s'ennuient quand ils se trouvent en compagnie d'un Plaisantin. Votre colère déclenche inévitablement en lui un rire, le Plaisantin étant incapable de faire face aux émotions authentiques, qui lui sont trop douloureuses. Si le Plaisantin est bouleversé par quelque chose, il vous le cachera, en dissimulant sa blessure et même son antagonisme à votre endroit derrière une façade d'humour. Essentiellement, le Plaisantin se construit une coquille de badinage pour s'y cacher.

Jerry avait une plaisanterie pour toutes les occasions. Même si certains riaient parfois de ses farces, la plupart le trouvaient irritant parce qu'il était incapable de s'arrêter. Ne prenant jamais rien au sérieux, il amorçait toujours la conversation de la même façon : « As-tu entendu celle-là ... » puis lançait sa plaisanterie, parfois drôle, mais la plupart du temps stupide ou insignifiante. Si vous lui teniez des propos sérieux, il se mettait à en rire, puis tirait de son sac à plaisanteries une histoire insipide. Les gens fuyaient dès qu'ils voyaient Jerry s'approcher.

Un jour, Catherine, une collègue de travail à lui, pleurait dans son bureau. La veille, elle avait rompu avec son amoureux, et tout allait mal pour elle ce jour-là. La voyant bouleversée, Jerry est entré en coup de vent dans son bureau et a commencé à traiter à la légère tout ce qu'elle lui disait. Au lieu d'être réconfortée, Catherine s'est mise à pleurer encore plus fort et a fini par crier à Jerry de sortir de son bureau : elle le détestait parce qu'il se montrait totalement insensible à sa douleur.

En réalité, les Plaisantins comme Jerry, ils n'ont pas confiance en eux et éprouvent peu d'estime pour eux-mêmes. Ils souhaitent tellement que vous les aimiez et les acceptiez qu'ils se croient obligés de gagner votre amour en faisant le clown.

Arthur Miller a dit un jour: «Tout le monde aime le plaisantin, mais personne ne lui prête d'argent», voulant dire que personne ne le prend au sérieux ni ne le respecte.

Les plaisanteries incessantes de Jerry se sont retournées contre lui. Au lieu d'être conquis, les membres de son entourage ont fini par le détester, irrités de constater qu'il ne prenait jamais rien au sérieux.

Technique à utiliser pour neutraliser l'acidité de ces personnes afin qu'elles deviennent moins toxiques pour vous :

Grâce à la technique de l'Affrontement, vous ferez savoir au Plaisantin que vous ne le trouvez pas drôle et que vous n'endurerez pas ses plaisanteries et histoires idiotes. Vous devez prendre un ton ferme pour couper la parole au Plaisantin. S'il ne vous entend pas, parlez plus fort que lui. Quand il fait une remarque sarcastique à vos dépens pour prétendre ensuite qu'il n'a fait que plaisanter ou quand il essaie de vous obliger à rester sur la défensive en vous disant : "Tu n'as pas le sens de l'humour", remettez-le à se place immédiatement. Dites-lui que vous avec le sens de l'humour mais que ce qu'il vient de dire n'a rien de drôle. Ne vous inquiétez pas si vous blessez les sentiments du Plaisantin. Après tout, il ne s'inquiète pas trop de blesser les autres ! En outre, vous pouvez lui rappeler qu'il risque d'être poursuivi pour harcèlement, cela pourrait mettre fin à ses plaisanteries, surtout si elles sont d'ordre ethnique ou sexuel.

S'il vous idnore et continue à plaisanter, recourez à la technique de la Furie et passez-lui un savon verbal....

Lilian Glass

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