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Fugues
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26 décembre 2006

Bandits et contrebande dans les carrières de Paris

La nuit tombée et les carriers partis, les brigands arrivent sur les lieux. Deux arrêts du parlement sont promulgués pour mettre un terme à ce phénomène, le premier en mai 1548 donne l'ordre aux habitants du Faubourg St-Jacques d'organiser un guet sur la route d'Orléans (rue de la Tombe-Issoire-Faubourg-St-Jacques) afin de tenter de chasser les brigands de ce lieu. Le second en 1563 donne l'ordre aux carriers de fermer l'accès aux carrières pendant la nuit. Mais à la fin du XVIIeme siècle la situation n'a pas evolué.


L'abord des carrières était également un lieu propice au braconnage, les carriers chassaient le lapin dans les alentours, mais la chasse étant un privilège royal, accordé aux seigneurs par le roi, ces carriers étaient dans l'illégalité la plus totale.

La contrebande était une activité assez développée aux abords et grâce aux carrières. Il était relativement aisé de faire rentrer des marchandises en fraude dans Paris en passant sous les barrières d'octroi par la voie des carrières. En 1706, le lieutenant de police, monsieur d'Argenson fit fermer tous les cabarets des maisons situées aux portes de Paris. En effet, ils étaient presque tous bâtis au dessus des anciennes carrières et les contrebandiers profitaient des accès par les caves de ces cabarets pour pénétrer en fraude dans Paris. Au moment de la construction des murs d'octroi au XVIIIeme siècle, on éleva dans les galeries des murs de fraude servant à bloquer les passages en fraude. Toutes ces mesures ne découragerent pas les contrebandiers qui allèrent jusqu'a creuser des galeries entre le sol et le ciel des carrières, dans les marnes et caillasses instables, au péril de leurs vies.

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