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Fugues
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16 juin 2007

Psychotest : Le psy

Le psy, c'est vous

Impossible d'échapper au désir. Depuis notre enfance, nous nous inquiétons et nous voulons quelque chose - j'aimerais être plus grand, je veux un nouveau vélo, j'espère ne pas rater la dictée. Le désir d'une vie meilleure est en chacun de nous. Si nous sommes souvent frustrés, si nous avons le sentiment de ne pas réussir, ce désir est la force acharnée qui se dissimule derrière nos succès. Bien sûr, personne ne triomphe seul dans la vie. Chacun d'entre nous bénéficie à un moment ou un autre d'un conseil plein de sagesse, d'un mot gentil, ou même d'une vive critique. Pensez à toutes les fois où vous avez traversé une période de crise porté par les mots des autres. Si le temps était venu pour vous d'être celui ou celle qui soutient un autre, comment vous y prendriez-vous ?

1. Vous êtes un psychothérapeute exerçant en libéral, dans un cabinet privé. Dans quel genre de pièce faites-vous vos séances de thérapie ? Décrivez la pièce en détail.

2. Le premier patient de la journée est arrivé. De quoi veut-il vous parler, et quel conseil lui donnez-vous ?

3. Vous êtes assis en face du patient et vous lui prodiguez des conseils. Comment réagit-il ?

4. La journée de travail est terminée, et vous êtes à votre bureau en train de remplir de la paperasse quand quelqu'un surgit. Qui est cette personne qui vient vous voir après les heures de bureau ? (donnez le nom d'une personne que vous connaissez).

Signification :

...

...

...

...

...

Comment vous en êtes-vous sorti avec vos dossiers de la journée ? Dans ce scénario, le patient exprime la part en vous qui a envie de soutien et a besoin d'être guidée.

1. Le type de bureau que vous avez décrit montre ce que vous ressentez comme un manque dans votre vie. Avez-vous imaginé une pièce tranquille, propre à l'intimité et à la réflexion ? Un environnement bien éclairé où il est facile de dire ce que l'on a sur le coeur ? Était-ce un espace confortable, où vous pouviez vous sentir en sécurité ? Ou tout simplement une grande pièce où vous pouviez étirer les jambes et vous détendre ? Où donc votre esprit vous dit-il que vous avez besoin d'être ?

2. La plainte du patient est en réalité une de vos sources d'inquiétude. Était-ce un problème sur votre lieu de travail ? Un amour sans lendemain ? Peut-être une quête de développement personnel ?

Les conseils que vous avez donnés à votre patient constituent la réponse que votre esprit rationnel fournit au problème. Serez-vous capable de suivre votre propre conseil ?

3. La réaction du patient lorsque vous lui avez prodigué des conseils montre si vous êtes capable d'accepter les conseils qui vous sont donnés. Votre patient buvait-il vos paroles, ou bien les contestait-il avec entêtement ? Aviez-vous plutôt l'impression que le patient était d'accord avec ce que vous lui disiez, mais qu'il oublierait tout à peine sorti de votre cabinet ?

4. La personne qui a surgi à l'improviste dans votre bureau est celle qui, dans votre vie, vous cause le plus d'inquiétude ou de stress. Cela ne veut pas nécessairement dire qu'elle vous ennuie et que vous devez l'éviter. Avoir de la compassion pour les autres est une signe de sagesse.

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Commentaires
L
Pour moi, la dernière réponse était on ne peut plus exacte, c'est bien la personne qui me procure le plus de stress, bien que je l'aime beaucoup ! Mais tout dépend je pense de l'interprétation du texte : est-ce que la personne qui "surgit" dérange ou pas ? Moi j'ai interprété "surgir" comme un dérangement dans mon travail, et par conséquent, il n'y avait qu'une personne dans mon entourage capable de venir comme ça sans se préoccuper de savoir si j'étais disponible ou pas ! MDR!!!
C
J'ai joué le jeu et c'est très instructif, sauf peut-être pour la dernière réponse. Ce serait plutôt l'inverse... Pour les 3 premiers, ça marche bien !
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